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#Défi 1 - 15 jours sans films et séries. Retour d’expérience et bienfaits.

Suite à mon article « Mon défi – redévelopper mon entreprise », je te fais mon premier bilan, du premier défi, sur les 12 qui viennent composer mon relancement entreprise.


1. Pourquoi cette expérience ?

2. Comment ai-je survécu à cette diète d’écran ?

3. Les bienfaits de la suppression des films, séries et compagnie, que j’ai observés.

4. Ma conclusion, sur cette diète de distraction.






1. Pourquoi cette diète? Et surtout pourquoi, j’ai supprimé les films et les séries.


J’ai choisi cette première expérience en lisant le livre de Twyla Tharp « The creative habit ». Dès le début du livre, elle invite à faire l’expérience de réduire l’une de nos distractions majeures. Elle propose l’expérience sur une semaine. Expérience que j’ai transformée sur deux semaines.


Les multiples distractions, sont un frein à notre développement, professionnel et personnel.

Après, avoir fait une liste, de ce qui dans mon quotidien me distrait de façon non constructive, et impacte mon temps ; j’ai naturellement choisi les films et les séries. Vous n’imaginez pas la place qu’ils prenaient. Je pouvais compter le temps en heures, sur une seule journée. Oui, oui en heures. J’avais la fâcheuse manie de mettre en fond, films et séries quasi dans tous les moments de ma journée. Ce qui fait que j’oscillais, entre 2h à 5h, voir 6h par jour.


Je me suis dit que là, j’avais vraiment un truc à expérimenter. Que cette expérience pourrait changer pas mal de choses.


2. Comment ai-je survécu à cette diète d’écran ?


Dès le début, je me suis mis en place un journal de bord, où chaque soir avant de me coucher, j’ai écrit comment ma journée s’est déroulée, comment je l’ai vécu, et il y a eu « craquage » ou non.


Avant d’aller plus loin, voici un « court » résumé de chaque jour, histoire de vous donner une petite idée.


Jour 1 - J’ai surchargé ma journée de tâches en tout genre, pour éviter le temps libre. Mais arrivée au soir, j’ai craqué sur Tik Tok, ne sachant pas quoi faire de ce nouveau temps disponible avant le coucher. Ce qui m’a valu d’éteindre la lumière, à pas d’heure. Conclusion, j’ai supprimé aussi Tik Tok, et tout autre vidéo pour cette expérience, en dehors de ma veille professionnelle.


Jour 2 – J’ai très envie de mettre un film ou une série, pendant que je travaille. Pour contourner cette envie, j’ai mis mon casque antibruit, et sans musique. Juste pour avoir l’impression « de ». Résultat, je suis rentrée dans une concentration plus poussée qu’à l’habitude, j’ai abattu plus de travail et de façon encore plus qualitative qu’en temps normal. Au dîner, sans écrans, j’ai pris le temps de savourer mon repas, puis j’ai lu pour occuper mon temps libre, avant le coucher.


Jour 3 – J’ai une forte envie de regarder un « truc ». Je me suis autorisée une série, juste pour voir., et ce, au moment où je cuisinais pour le diner. Résultat : 2h, à me faire happer. J’ai cuisiné et mangé mécaniquement. Au moment de m’endormir, j’ai tourné en rond et regardé le temps filer.


Jour 4 – Le levé a été difficile. Malgré une journée bien remplie, l’envie est toujours là. Je me suis alors mise à écouter des podcasts, tout en vaquant à mes occupations.


Jour 5 – Craquage du soir, au moment du diner soit 19h30. J’ai ensuite éteint le pc à 20h30, pour une petite sieste, avant d’aller enfiler ma tenue d’agent de sécurité événementiel, pour la nuit.


Jour 6 – Retour de ma vacation de nuit à 8h du matin. Mon cerveau a décidé de ne pas me laisser dormir. Jusqu’à 11h30 du matin, me voilà en train d’explorer une nouvelle idée de business. Réveil à 14h30. Mon corps est HS, mon cerveau aussi. Je me suis plantée devant un écran et me suis rendormie quasi aussitôt, jusqu’au lendemain.


Jour 7 – Ce matin, je cours mes 10 premiers kilomètres. Suivi d’une opération plage pour l’après-midi et retour à la maison. L’envie d’écran se fait moins forte. J’écoute des conférences autour de sujets passionnants, et surtout enrichissants.


Jour 8 – J’ai l’impression que mon temps est plus vaste qu’à l’habitude. J’ai plus de temps libre, disponible. Je ne sais pas encore comment l’utiliser. Je suis moins dispersée, quand je travaille sur mon entreprise et sur mes projets. J’ai beaucoup plus d’idée, mais ça ne m’arrange pas forcément, ayant un esprit qui foisonne, de façon exponentielle. Je reste vigilante, le spectre des écrans, rôde encore.


Jour 9 – Travail en sécurité, courses et compagnie. Pas d’envie de regarder les écrans. Je me cale sur ma terrasse en écoutant un podcast sur l’entrepreneuriat.


Jour 10 – Toujours pas d’envie d’écran, ni même de musique. Je préfère écouter des podcasts qui me donnent de la connaissance. Je me teste, pendant la préparation du repas du midi, mais rien ne me tente. Pas même les X-Files, dont je suis fan depuis toujours. Chose importante, lors des repas, je laisse ma moitié regarder les écrans si elle veut. Je pars du principe que mes expériences ne doivent en aucun cas être imposées. Et quand elle décide de ne rien mettre, nous avons des échanges, des partages et moments de rires plus intenses.


Jour 11 – Sport le matin, l'aprèm sur mon entreprise. L’envie d’une série ne m’effleure pas. J’apprécie le temps où il n’y a rien et naturellement je fais plus de choses pour moi, ma maison, mon jardin …


Jour 12, jour 13, jour 14 … plus aucune envie.


Nous sommes le quinzième jour au moment où j’écris l’article. Je crois que l’envie a disparu. Enfin pour le moment, mais je sais que ce travers, peu vite revenir.


Tout au long de cette expérience, durant les moments d’envie, j’ai du me trouver des palliatifs : lecture, podcast, écoute de conférences, sport, jardinage … et surtout découvrir comment utiliser ce temps additionnel à mes journées.


Il a cependant, fallut rappeler à mon cerveau, qu’il n’a pas besoin des films et séries, que ce soit en visionnage ou en écoute. Je me suis donc raisonnée régulièrement, en prenant du recul sur la situation.

Je me posais la question suivante :


Qu’est-ce que ça m’apporte de regarder ou écouter une vidéo ?


3. Les bienfaits de la suppression des films, séries et compagnie, que j’ai observés.


Pour commencer, je vais te parler du temps libre qui est passé de rien à plusieurs heures par jour. Oui , plusieurs heures par jour, tu as bien lu !!


Dès que le premier jour, ça a été comme un choc « mais que vais-je faire ? ». Car même en ayant surchargé ma journée, je me suis retrouvée avec du vide temporel le soir dans un premier temps.


Je fais partie de l’une de ces générations, où l’internet n’existait pas quand j’étais enfant, et notre télé n’avait que 5 chaînes. La génération « club Dorothée » début des années 80. Je me suis donc demandé ce que je faisais enfant, ce que mes parents faisaient dans ces temps-là, quand les distractions extérieures n’étaient pas si nombreuses. Quand nous n’étions pas surstimulés.


Cette question m’a permis alors de voir le temps libre, non pas comme un vide, mais comme une opportunité conséquente. Une opportunité, où tout est possible. Une opportunité d’observer, de s’émerveiller, de lire, d’apprendre, de créer, de prendre soin de soi, de son corps, de manger différemment …


Un meilleur sommeil

Dès les premiers jours, je me suis endormie facilement, et j’ai eu des nuits moins perturbées. Ce sommeil de meilleure qualité m’amène plus de vitalité au quotidien.


Une meilleure alimentation

Je me suis aperçu que les écrans bloquent ma prise de conscience sur mon alimentation. Le fait de manger sans distractions, amène à manger moins, et plus doucement. À cela s’ajoute l’envie, de manger mieux, puisque je prends le temps d’écouter mon organisme et d’observer ce qui va me nourrir.


Plus d’efficacité dans mon travail et dans ses actions.

En coupant les films et les séries pendant que je travaille, mon cerveau focalise l’