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#Défi 3 - 15 jours avec les pages du matin de J.Cameron: déclencheur de créativité, d'actions ...


Toi comme moi, savons, que notre métier de chef d’entreprise nécessite bien souvent une bonne dose de créativité, pour que nous puissions mener à bien nos projets et objectifs. Je te propose de découvrir ou redécouvrir, la technique de Julia Cameron tirée de son livre « Libérez votre créativité de chez Aventure Secrète.



1. Julia Cameron et les pages du matin

2. Les pages du matin, qu’est-ce et à quoi ça sert ?

3. Pourquoi, et de quelle façon, les pages du matin peuvent permettre cette libération intérieure pour atteindre son potentiel de créativité ?

4. Mes expériences avec les pages du matin et les bénéfices tirés

5. En quoi, les pages du matin, sont-elles utiles au chef d’entreprise que tu es ?

6. La méthode point par point, de Julia Cameron

7. Conclusion et conseils

8. Bonus ... un écrit issu de ma première expérience avec les pages du matin.






Julia Cameron et les pages du matin


Julia Cameron, dans son livre « Libérez votre créativité » de chez Aventure Secrète, nous amène plusieurs outils pour libérer, stimuler et entretenir notre créativité. Le premier étant tout simplement « les pages du matin ».


Ce procédé est l’un des outils de base que propose Julia Cameron, et que je conseille très souvent à mes mentorés et élèves en formation. Il a été éprouvé par de nombreuses personnes, artistes, hommes d’affaires, sportifs … , bref, dans tous les domaines d’activités. Il en découle de nombreux bénéfices, selon qui nous sommes, et surtout depuis combien de temps elles sont pratiquées.


À savoir que, dans sa méthode, Julia les fait réaliser sur une période minimum de 12 semaines, et ce, dès le départ.



Les pages du matin, qu’est-ce et quels sont les objectifs ?


Les "pages du matin" sont 3 pages d’écriture manuscrite où tu laisses libre cours à tes pensées. Comme j’aime à le dire quand je les conseille, « tu fais au départ une vidange du cerveau, avant de pouvoir accéder à ta vision intérieure ».


Cette vidange est nécessaire, puisqu’elle permet de balayer, ce qui occupe tes pensées, avant d’atteindre ton essence « créative ».


Les trois pages ont un champ libre total, sans aucune règle. Ce qui implique, par exemple, que les ratures, l’orthographe, la grammaire, la morale, et compagnie n’ont pas leur mot à dire.



Un monde où tout est permis.


Sache que la plupart du temps, les pages du matin, sont négatives, répétitives, pouvant laisser paraitre de la colère, des jugements sur soi, de l’apitoiement. Souvent stupides, décousues, elles font transpirer les préoccupations du quotidien (réparation de la voiture, dépenses, ménage, amour, amis, travail, enfant …) et c’est parfait !

Toutes ces choses, une fois déposées, vont te permettre d’accéder progressivement et de plus en plus rapidement, au fil des jours, et des semaines, à ton potentiel de créativité qui, de là, fera découler des effets positifs durables, durant la pratique et après, pour certains.



Le négativisme est souvent nécessaire avant d’explorer les infinis possibles.


Voici quelques exemples, de ce à quoi les pages amènent :

- trouver l’inspiration

- décharger le mental

- gagner en estime de soi

- augmenter sa bonne humeur

- diminuer sa négativité

- favoriser la vision intérieure

- méditer

- diminuer le stress

- découvrir un peu plus son identité

- renforcer sa motivation,

- découvrir ses rêves cachés,

- décharger ses idées noires,

- trouver des solutions pour le quotidien

- tendre vers un meilleur équilibre émotionnel,

- lever les peurs

- …


Pourquoi et comment, les pages du matin peuvent permettre cette libération intérieure ?


Il faut savoir, que le fait, de réaliser tes pages du matin, dans cette conception de liberté totale que prône Julia Cameron ; va mettre en veille la partie logique de ton cerveau. Celle qui réfléchit de façon linéaire, qui s’applique à prendre en compte les codes de ton environnement, à s’appuyer sur ce qu’elle connait, à tout classer, ranger, catégoriser, à respecter la loi, les conventions, etc, c’est, très exactement, dans cette partie de ton être, que réside ton Censeur.



Mettre la logique en veille, c’est museler ton Censeur, ton saboteur.


Le censeur, appelé aussi saboteur, c’est une partie de toi-même. Tu sais ce truc qui t’empêche, bien souvent d’avancer, alors qu’il n’y a aucune justification raisonnable et raisonnée.


Le censeur, est celui, qui ne cesse de te rabaisser sur le moindre de tes soi-disant petits défauts. Celui qui te juge sur tes capacités ou non à relever un défi, à t’engager vers un nouveau projet. Celui qui tremble de peur, dès que tu veux sortir de ta zone de confort et qui met tout en place pour t’effrayer et te dissuader.


Il faut, alors garder en tête, que lorsque tu pratiques « les pages du matin », ton censeur à systématiquement tort ! Ici dans ta zone libre, le bon et le mauvais n’existent pas. Ce ne sera pas évident au départ, et parfois après, car il reviendra en permanence à la charge. Julia Cameron conseille de réaliser les pages du matin au saut du lit et non le soir, car au réveil, la logique est encore un peu en sommeil, c’est donc un excellent moyen d’échapper au censeur et de laisser filer les mots.



Le censeur laisse place, à une réalité alternative et créative, à des solutions innovantes, etc.


Mes expériences avec les pages du matin et les bénéfices tirés.


Pour ce troisième défi, j’ai en effet repris une méthode que j’ai expérimentée pendant plus de 3 mois, lors d’une période de ma vie un peu chaotique ; entre remises en question sur mes envies professionnelles, harcèlement de mon voisin, morphine et douleurs intenses liées à ma sclérose en plaques, qui a été nommée médicalement durant l’exercice des pages du matin. Bref, c’était un peu le « bordel ».


Par conséquent, je me suis dit que ce serait très facile de refaire cette expérience. Mais tu sais quoi ? Et bien, pas du tout ! J’ai rencontré les mêmes difficultés les premiers jours.


La page blanche. Ma réflexion s'est très rapidement mise en place, et a pris le dessus. J’ai alors cherché un sujet à traiter au lieu de laisser couler simplement les mots, les émotions, les questions… qui me viennent en tête.


Le jugement. J’ai bien évidemment, commencé par me plaindre, déposer mes douleurs, mes souffrances, puis me juger. Plutôt durement même. J’ai tout remis en question, mais vraiment tout !


L’envie de lâcher les pages. Même si lors de ma première expérience les résultats dans le temps m’ont permis d’avancer et de découvrir de jolies pépites en moi, ça n’a pas empêché mon envie de laisser tomber cette expérience.


Au 4ème jour, je les ai haïes. J’ai eu l’impression de perdre mon temps, bloquée là sur ma chaise à tenter vainement de sortir des trucs. J’ai même écrit ce jour-là une page complète de « je n’ai pas envie, je n’ai pas envie … ». Arrivée à la deuxième page, j’ai commencé à écrire pourquoi et de file en aiguille, j’ai exprimé des choses dont je n’avais pas totalement conscience. Ce qui est venu débloquer une situation du quotidien.